Bayrou veut enchaîner les syndicats à sa politique antisociale !
Pour le SNUDI FO 48 : c’est NON !
Mardi 14 janvier, François Bayrou a annoncé dans son discours de politique générale la poursuite et l’aggravation de la politique engagée par le président Macron, minoritaire et massivement rejetée.
Retraites : Bayrou a annoncé qu’il chargerait les organisations syndicales de se réunir en « conclave » pendant 3 mois pour trouver « un accord d’équilibre » sur le financement des retraites à partir d’un état des lieux produit prochainement par la Cour des comptes.
Les salariés n’ont rien à gagner dans cette farce, ou plutôt ils ont tout à y perdre : il s’agit d’associer les organisations syndicales soit à la préservation de la réforme Macron-Borne qu’elles ont combattue pendant des mois aux côtés de la majorité des Français et qui a été imposée par le 49–3, soit à l’instauration d’une réforme systémique néfaste (réforme par points comme celle rejetée en 2020, ou par capitalisation).
L’heure est bien toujours de continuer à combattre pour obtenir l’abrogation !
Mais Bayrou cherche à nous enfumer également sur l’École, sa « priorité ». Pour justifier les suppressions de postes, il explique : « on n’arrive pas à recruter » ! De qui se moque-t-il ? N’est-ce pas largement dû au gel du point d’indice décidé par Macron et aux contre-réformes successives ? Il annonce la création de 2000 postes d’AESH, mesure déjà prévue par le gouvernement Barnier… AESH qu’il ne parviendra pas à recruter, car ils sont sans statut et sous-payés.
Et bien évidemment, aucune remise en cause des mesures rejetées et qui continuent à s’appliquer : Parcoursup, « choc des savoirs », réforme de la voie professionnelle, acte 2 de l’École inclusive…
Le rôle notre organisation syndicale n’est pas de participer à aménager une réforme qui est rejetée par la grande majorité des salariés.
Il n’y a rien à négocier avec ce gouvernement ! L’heure est à la préparation du rapport de force pour la satisfaction des revendications.
Nous gagnerons par la mobilisation et parce que les salariés n’accepteront jamais ces pseudo-négociations !