En réponse et face à la colère et au rejet ultra-majoritaire de son projet, le ministre Blanquer et les médias à sa botte s’agitent, gesticulent et assènent des contre-vérités pour éteindre le feu.
La maternelle ne serait pas dans le viseur de la loi?
Pourtant l’amendement (Article 4bis) autorisant la scolarisation des enfants de moins de 6 ans dans des jardins d’enfants communaux, intercommunaux ou associatifs n’est pas retiré!
Les postes de directeurs d’école ne seraient pas remis en cause?
Pourtant l’article 6 quarter prévoit bien la mise place d’un directeur adjoint au chef d’établissement chargé du premier degré disposant des compétences attribuées aux directeurs des écoles.
Les EPSF seraient réalisés après accord de la communauté éducative?
Quelle fumisterie! Avec accord ou sans accord, la mise en place des EPSF, ce n’est ni plus ni moins que la poursuite de la territorialisation de l’école contre le cadre national et républicain!
Et le reste de la loi: l’explosion des statuts, le pilotage des établissements et des personnels par l’évaluation, l’utilisation de contractuels précaires en lieu et place d’enseignants fonctionnaires, la poursuite de l’inclusion scolaire systématique, la suppression de milliers de postes d’AESH….
Tout est à jeter! Les personnels n’en veulent pas!
Dans le département, le mépris affiché par le Dasen quant à l’inquiétude des collègues sur les conditions dans lesquelles va se dérouler le mouvement, est à l’image du ministre (cf. appel intersyndical départemental en fin d’article).
L’intersyndicale lozérienne (Snudi FO, Snuipp FSU, SE Unsa) appelle le 4 avril à une assemblée générale à 9h30 suivie d’un rassemblement devant la DSDEN à 11h30.
En pièces jointes :
- l’appel intersyndical départemental pour le 4 avril
- l’appel national intersyndical
- un modèle d’intention de grève (à envoyer avant lundi 1er avril minuit)